Les SCPI de rendement rapportent 4 à 5 %, soit bien plus que le livret A, tandis que les SCPI fiscales (Malraux, Pinel, etc.) permettent quant à elle de réduire très significativement ses impôts. Faire un emprunt pour une SCPI offre un effet de levier appréciable, et souvent un intérêt fiscal.
Maximiser son investissement par l’emprunt
La solution la plus évidente pour investir dans une SCPI, c’est bien sûr d’y consacrer une partie de son épargner disponible. Il est cependant possible de démultiplier son investissement avec un emprunt pour une SCPI : emprunter permet d’investir plus que ses liquidités disponibles, ou d’éviter des sorties de capitaux prématurées lorsqu’elles sont pénalisées avant une certaine durée de détention (épargne salariale, assurance vie, etc.).
Le recours à l’emprunt pour une SCPI de rendement est de plus immédiatement intéressant : les SCPI de cette catégorie servent entre 4 et 5 % de rendement effectif, alors que les taux pour emprunter sont de l’ordre de 2 à 2,5 % ; le différentiel est tout bénéfice pour l’emprunteur/investisseur, et le rendement sur les fonds effectivement investis sera ainsi augmenté grâce à l’effet de levier de cet emprunt ! Pour connaître les taux de rendement de toutes les SCPI il suffit de consulter le site www.centraledesscpi.com.
Optimiser son imposition en empruntant
Les intérêts d’emprunts sont considérés comme des charges, et viennent ainsi en déduction du rendement à déclarer aux impôts. Le taux d’imposition des revenus tirés des parts de SCPI est ainsi diminué, et peut même être ramené à zéro dans certains cas ! Les contribuables soumis à l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) peuvent également déduire les crédits immobiliers (et donc ceux utilisés pour acquérir des parts de SCPI) de leur patrimoine à déclarer à l’IFI. Enfin l’emprunt peut permettre d’augmenter le montant investi dans des SCPI fiscales… et donc d’augmenter la réduction d’impôts obtenue !